Comment mettre en place des environnements adaptés aux collaborateurs neurodivergents?

Les bureaux regroupent des personnes aux profils variés. Les collaborateurs se distinguent notamment par leur caractère, leurs normes, leurs valeurs, leur religion, mais aussi leur mode de pensée. Ce mode de pensée est déterminé par la biologie. Le concept de « neurodiversité » est utilisé pour désigner les personnes dont le mode de pensée diffère de celui de la majorité. Le TDAH, la dyslexie, l’hypersensibilité et l’autisme sont des exemples de neurodivergences.

Il est important que chaque collaborateur donne le meilleur de lui-même sur son lieu de travail. Une personne hyposensible, qui éprouve donc des difficultés à traiter les stimuli, devrait pouvoir accomplir son travail aussi efficacement qu’une personne hypersensible qui, elle, traite trop de stimuli. Un aménagement adéquat peut y contribuer.

L’aménagement d’un environnement de travail inclusif peut se faire en tenant compte des problèmes de traitement des stimuli chez les collaborateurs neurodivergents. Nos recherches démontrent que les collaborateurs sont particulièrement sensibles à la surstimulation sonore. Le traitement devient, ensuite, particulièrement difficile lorsqu’il y a trop de stimuli visuels. Pour les personnes hyposensibles, les sons et les images constituent également de grandes difficultés.

Outre les sons et les images, d’autres facteurs entrent en jeu dans la conception d’un lieu de travail inclusif. La température, l’éclairage et la proximité avec autrui sont des facteurs auxquels les participants à notre étude ont également eu du mal à faire face.

Les collaborateurs disposent de plusieurs possibilités pour aménager un local. Dans un open space, ils peuvent donc aisément collaborer ou se poser des questions rapidement. Les bureaux individuels, quant à eux, favorisent la concentration et le travail autonome.

Dans les open spaces, les stimuli sont souvent nombreux. Cette solution peut se révéler complexe pour les personnes hypersensibles, au contraire des personnes hyposensibles qui y trouvent leur bonheur. En revanche, un bureau individuel peut être trop pauvre en stimuli pour les personnes hyposensibles, mais favoriser la concentration et la productivité des personnes hypersensibles.

De nombreux conseils facilitent la conception d’un lieu de travail adapté à tous les types de personnes, qu’elles soient neurodivergentes ou neurotypiques. Vous pouvez suivre les conseils suivants :

• Permettre aux collaborateurs de choisir leur lieu de travail 
• Aménager les locaux de manière à ce que les collaborateurs puissent s’y déplacer 
• Créer un espace de travail spécifique à chaque collaborateur 
• Garantir un éclairage naturel suffisant 
• Installer des postes de travail dans des endroits peu fréquentés

Lorsque la neurodiversité est reconnue sur le lieu de travail et que l’aménagement est adapté en conséquence, le lieu de travail devient accessible à tous. Tous les collaborateurs peuvent ainsi travailler de manière productive et efficace. Vous désirez de plus amples informations sur l’aménagement d’un lieu de travail inclusif, ou vous êtes curieux de connaître les sols qui conviennent le mieux à vos locaux ? Téléchargez gratuitement le guide ou faites appel à votre personne de contact Tarkett.