Sur le terrain avec Patrick Matkoski - Account Manager Projects
Qui est Patrick ?
Je m’appelle Patrick Matkoski et j’exerce la fonction d’Account Manager Projects pour la région de Bruxelles au sein de l’équipe des ventes de Tarkett.
Depuis combien de temps travaillez-vous pour Tarkett et qu’est-ce qui vous a motivé à intégrer l’entreprise ?
J’ai intégré l’entreprise qui, à l’époque, s’appelait DESSO en 1986, il y a donc 34 ans. J’ai toujours travaillé dans les ventes, mais j’ai débuté dans le segment Home. À l’époque, je rendais visite à des distributeurs et des grossistes. J’ai occupé ce poste pendant 13 ans environ, avant de me tourner vers le marché des projets en 2000. Là, on vend le même produit, mais d’une manière très différente. J’avais rendez-vous avec des architectes, des clients finaux, des promoteurs, des installateurs et, éventuellement, des entrepreneurs. C’est la réputation de l’entreprise qui m’a motivé à intégrer les rangs de DESSO. Je venais du secteur des planchers et j’évoluais surtout dans le monde du vinyle. Quand je rencontrais mes clients et que la conversation tombait sur DESSO, on me parlait toujours de cette « entreprise formidable ». C’est ainsi que j’ai noué les contacts nécessaires et qu’en 1986, j’ai intégré DESSO, que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Tarkett, évidemment.
À quoi ressemblait votre journée de travail ?
Aujourd’hui, ma journée de travail est très différente de celle d’il y a 10 ans. À l’époque, il n’y avait qu’un mot d’ordre, « vendre » : être sur la route, voir les gens, les convaincre, leur rendre visite… L’idéal, c’était de faire un maximum de visites en une journée. Mais les choses ont changé : à l’ère numérique, pour deux jours de travail, on a une demi-journée de tâches administratives. Les clients sont aussi moins accessibles. Avant, on pouvait se rendre dans un cabinet d’architecture sans rendez-vous. Aujourd’hui, c’est pratiquement impensable. Vous devez être connu pour pouvoir franchir le pas de la porte. De plus, tout le monde est toujours très occupé et tout doit être planifié à l’avance. Beaucoup de choses ont changé en 10 ans, et aussi quand Tarkett a repris DESSO. J’ai travaillé 28 ans pour DESSO et les dernières années pour Tarkett, qui est plus grande, possède un portefeuille avec plus de catégories de produits et a un fonctionnement autre que DESSO.
En repensant à votre carrière au sein de Tarkett, quelle est votre plus grande fierté ?
Après toutes ces années, ma plus grande fierté est d’avoir pu concourir à la grandeur de DESSO. J’ai contribué au succès de DESSO sur le marché de projets et j’ai participé à l’introduction de la marque.
Qu’avez-vous hâte de faire une fois que vous serez à la retraite ?
Les gens sont souvent un peu surpris : toi, à la retraite ? Mais que vas-tu faire ? Pour l’instant, je n’ai pas vraiment de projets. Sauf que, maintenant, mes KPI (Key Performance Indicators) seront définis par ma femme et qu’ils seront donc suivis de très près ! Si je peux faire des activités qui me plaisent pendant 2 à 3 jours par semaine, sans me sentir obligé, je serai satisfait. J’avoue que je m’en réjouis. Personnellement, j’ai toujours été d’avis que quand on a un métier, il faut travailler. Maintenant, je pourrai choisir quand je travaille et quand je me repose. J’ai hâte.
Quelle est votre définition du succès ?
Le succès, c’est réussir ce qu’on entreprend. Décrocher de nouveaux chantiers, c’est toujours un succès. Un autre facteur de réussite important, c’est d’avoir la confiance des personnes avec qui on travaille ; que ces gens, qu’il s’agisse d’un supérieur ou d’un collègue, disent : « Voilà quelqu’un sur qui on peut compter et en qui on peut avoir confiance. » Et de pouvoir y rajouter plein de petits plus, comme partir en vacances ou boire un verre avec les collègues.
Tarkett accorde une grande importance à la durabilité. Comment cherchez-vous à intégrer cette valeur dans votre vie ?
La durabilité était déjà au cœur de nos préoccupations en 2007. Cette année-là, année de la reprise de DESSO par Armstrong, la direction nous a annoncé que nous travaillerions en cradle to cradle. En 2007, on pensait que le cradle to cradle ne représentait pas grand-chose en Belgique et que c’était une mode écologique qui ne tarderait pas à s’essouffler. Mais nous avons assez vite compris à quel point c’était important et nous avons tous sauté le pas. Avec fruit, car cela nous a permis de nous démarquer de nos concurrents. Puis, nous l’avons aussi automatiquement traduit à domicile, dans le tri. Mon épouse jetait tout dans la même poubelle. Je lui ai dit : « Non, si on veut penser à l’avenir, il faut qu’on se mette à trier les déchets. » Cette démarche, initiée par notre direction, m’a réveillé. Avant même que la tendance se répande en Belgique, nous commencions déjà à penser à l’avenir, au nôtre, mais aussi à celui de nos enfants et de nos petits-enfants.